Discussion:
témoignage des enfants roche, satanisme des élites
(trop ancien pour répondre)
Quintal
2006-03-12 03:40:25 UTC
Permalink
je cite pour éducation...ce genre de truc mérite d'être diffusé..
c'est tellement crucial et méconnu à la fois

http://www.politiquedevie.net/Justice/PierreRoche.htm

(...)

Perben, Baudis, Alègre, un nouveau volet révélé par les enfants de feu
le magistrat Pierre Roche

(...)

Faisant suite aux précédents entretiens que nous avons eus avec eux
(voir nos articles antérieurs : Nouveau rebondissement dans l’affaire
Alègre ? et Dominique Perben face à la mort non élucidée d’un de ses
magistrats), c’est tout naturellement que Charles-Louis et Diane Roche
ont choisi le site Les Ogres pour rendre publics les aveux concernant
l’affaire Alègre recueillis de la bouche même de leur père (Président
de Chambre de Cour d’Appel ayant exercé à Toulouse) peu avant la
disparition de ce dernier - une disparition que rien ne semble
décidément pouvoir élucider malgré tous les efforts qu’ils déploient
dans leur quête de Vérité depuis plusieurs années déjà.

Les Ogres

Nous avions déjà évoqué ensemble les multiples corrélations existant
entre la mort de votre père et l’affaire Alègre. Mais il semble
qu’au-delà de tout ce faisceau de présomptions en général, vous ayez
été plus particulièrement amenés à recueillir un témoignage beaucoup
plus précis de la bouche même du magistrat en question quelque temps
avant son décès. Qu’en est-il ?

Charles-Louis et Diane Roche

S’il est, en effet, vrai que l’on ne peut déjà pas s’empêcher de
remarquer, dans un premier temps, un certain nombre de corrélations, à
la fois géographiques et temporelles, existant entre la trajectoire et
la mort de notre père Pierre Roche d’une part et le dossier Alègre
d’autre part, il faut de plus ajouter que le magistrat Roche
partageait déjà avec cette sombre affaire un même arrière-plan.

Et cela qu’il s’agisse de ses débuts dans la magistrature directement
à Toulouse (ville qu’il connaissait d’autant mieux qu’il y avait
précédemment accompli ses études, ainsi que son service militaire) en
tant que Substitut du Procureur de 1972 à 1978, à la grande époque de
la dynastie Baudis au Capitole ; ou encore de son amitié avec
Dominique Baudis, qui avait quasiment le même âge, ainsi qu’avec l’un
des magistrats que l’on trouve parmi les autres protagonistes cités
dans le dossier de l’affaire. Sans parler, outre le fait qu’il a
toujours gardé des liens dans la magistrature toulousaine, des
relations qui le liaient à la pègre ainsi qu’au milieu de la nuit en
général et de la prostitution en particulier - tant et si bien qu’il
finit par se retrouver lui-même, après le divorce d’avec notre mère,
contraint d’épouser une prostituée sur un chantage à la photo porno.

Ajoutons à cela que notre père était non seulement un corrompu dans
l’exercice de ses fonctions de magistrat (et cela d’ailleurs dès ses
débuts toulousains) mais encore un pervers sur le plan personnel,
grand amateur de soirées orgiaques entre notables et collectionneur de
photos prises sur le vif lors de ces folles soirées. Il était même
d’ailleurs allé, relativement récemment, jusqu’à faire « balancer »
sur Internet une série de photos porno de sa 2ème femme.

Mais tous ces éléments, qui ne forment certes qu’un faisceau de
présomption, toutefois assez caractéristique, ne sont rien à côté des
révélations que notre père est venu nous faire avant sa disparition,
survenue le 22 Févier 2003, à l’aube de l’affaire Alègre.

Cette disparition subite, qui n’a rien d’un tant soit peu normal, est
intervenue dans des circonstances pour le moins obscures et dans un
contexte plus que troublant. C’est délibérément que l’on nous a
dissimulé la mort de notre père, alors que nous étions sa seule
famille ; et son corps a été incinéré en toute hâte, de sorte que nous
nous sommes trouvés définitivement placés dans l’impossibilité de
faire pratiquer l’autopsie qui s’imposait en pareil cas. L’acte de
décès, quant à lui, ne mentionne aucune cause de mort, et c’est là un
décès dont les causes restent indéterminées et même indéterminables, y
compris plusieurs années après sa survenance ; et cela malgré saisine
du Garde des Sceaux Dominique Perben par les 2 enfants du magistrat
haut-gradé mort en exercice sur les conditions de cette mort suspecte.
En fait, sans même parler d’élucider ladite mort suspecte, il semble
que la Justice se refuse à ne serait-ce qu’enquêter à son sujet.

Les Ogres

Avant d’en venir aux révélations opérées par votre père proprement
dites, on pourrait d’abord se demander ce qui l’a, selon vous, poussé
à venir se confier à vous alors que vos relations pouvaient être
qualifiées de « tendues » ?

Charles-Louis et Diane Roche

Quoique nos relations aient été, en effet, on ne peut plus tendues (et
pour tout dire carrément conflictuelles puisque ce magistrat n’a
jamais cessé d’abuser des pouvoirs qui étaient les siens pour harceler
impunément ses 2 enfants ainsi que leur mère depuis plus de 2
décennies), lesdites relations n’ont jamais réellement cessé (c’est
que 20 ans de persécutions, ça crée des liens ...) et se sont
caractérisées, surtout sur la fin, par une certaine ambivalence.

En effet, notre père était un homme pétri de contradictions et qui
cultivait le paradoxe ; et c’est pourquoi il lui est arrivé de se
rapprocher brusquement sans vergogne de ses têtes de quintaine
habituelles pour nous réclamer notre aide à chaque fois où, finalement
dépassé par les événements qu’il avait déclenchés, il avait ouvert des
portes qu’il ne parvenait plus à refermer. Et dans de telles
circonstances, vers qui se tourner à part vers la seule famille qu’il
lui reste ? Puisque nous étions, après tout, ses enfants et que, quel
qu’ait pu être son comportement à notre égard, cet homme restait notre
père. Ainsi en fut-il, par exemple, peu avant son remariage,
entièrement causé par un chantage, et ainsi en fut-il aussi, donc, peu
avant son décès, lorsqu’il est venu nous trouver pour nous apprendre
des choses terribles, que nous lui avions d’ailleurs pas demandé - et
que nous préférerions peut-être ignorer à tout jamais, même s’il ne
nous a pas vraiment laissé le choix.

D’autre part, il apparaît que le fait de ne pas garder ces secrets
pour lui seul et de les répandre de la sorte, quoiqu’assez
modestement, lui donnait l’impression de ménager ses arrières et de se
créer des garanties contre une mort subite qu’il sentait approcher à
grands pas par un mécanisme qu’il eut à la fois le très grand cynisme
et l’extrême inélégance d’appeler devant nous ses « petites
assurances-vie ». Il s’était même ménagé, selon ses dires, à une
époque antérieure, toute une collection de documents compromettants
comprenant papiers, photos et films qu’il avait ensuite passé toute
une nuit à brûler à partir du moment où il n’y voyait plus des leviers
d’influence à sa disposition mais plutôt des bombes à retardement
susceptibles de décider certaines personnes à s’occuper de son cas.

Enfin, le dernier élément - mais pas le moindre - qui a motivé notre
père à venir tout nous déballer de la sorte est que, mû par le
repentir de dernière minute de l’homme qui vient de mesurer ses
méfaits au moment où le sol se dérobe sous ses pieds, il semblait
chercher à sauver son âme, en quelque sorte, in extremis.

Mais nous doutons très fortement que le fait de nous exposer ces
connaissances aussi potentiellement néfastes pour la santé du «
sachant » ait été le meilleur moyen d’y parvenir.

Les Ogres

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce que votre père vous a appris en
substance avant de se trouver réduit au silence par un décès prématuré
?

Charles-Louis et Diane Roche

C’est très simple : nous avons été parmi les premières personnes à
être mis au courant non seulement de l’affaire Alègre, mais encore
d’une partie de ses dessous ; et cela par l’un de ses protagonistes
qui, outre son statut de magistrat, n’est autre que notre père -
lequel ne devait pas survivre bien longtemps à de telles révélations.

Si l’on synthétise ses propos, forcément quelque peu désordonnés sur
le moment, le tableau de la situation qu’il nous a dépeint est le
suivant :

Il nous a parlé d’un groupe secret et relativement informel, basé dans
la ville de Toulouse (où il a exercé), auquel il avait eu le malheur
d’appartenir et dont il semblait impossible de sortir une fois que
l’on avait mis le doigt dans un tel engrenage. Ce groupe rassemblait
des personnalités de la « bonne société », haut placées dans
différentes sphères : notre père a certes mentionné le monde
judiciaire (où l’on recrutait paraît-il beaucoup, et pas seulement
parmi les magistrats, puisque même certains hauts dignitaires de la
police étaient considérés comme des recrues de choix) ; mais à
l’entendre, étaient aussi concernés des sphères aussi différentes que
la Politique, la Finance ou encore le monde médical, et plus
généralement des gens qui comptent dans les secteurs les plus divers -
ainsi y aurait-il eu, parmi les participants, et pour prendre qu’un
dernier exemple, quelques universitaires. Il n’est bien entendu pas
question de prétendre ici que tous les « notables » appartiennent à un
tel groupe (très loin de là) : disons plutôt, a contrario, que seuls
des notables y sont acceptés et sont susceptibles d’être approchés
pour être attirés dans son orbite comme - ce fut le cas pour notre
père.

Les Ogres

À quelles activités votre père s’est-il livré à l’occasion de son
appartenance à ce groupe ?

Charles-Louis et Diane Roche

Il nous a dit que le but premier du groupe en question n’avait rien
d’utilitaire - d’autant que les membres qui le composent sont des gens
qui ont déjà réussi dans la société -, mais que le propos était
plutôt, à la base et à la manière du premier club de loisirs venu, de
réunir des personnes partageant les mêmes « centres d’intérêt » afin
de favoriser les échanges en rapport avec ceux-ci, et surtout afin de
pouvoir s’y adonner en commun.

Le problème est que le groupe en question n’a strictement rien à voir
avec un club de philatélie, puisqu’il réunit plutôt des notables
amateurs de sensations fortes dont le hobby consiste à mêler, lors de
leurs réunions, des pratiques aussi diverses qu’uniformément
dégoûtantes, et où l’on trouve en conjonction et pêle-mêle la
sexualité de groupe, le sado-masochisme, l’automutilation et la
consommation de drogues.

Quant à l’influence que ne manque pas d’exercer ce groupe, à la fois
du fait de l’influence individuelle de chacun de ses membres dans la
sphère au sein de laquelle il évolue et de par le fonctionnement de
ces derniers de concert, en réseau, elle se trouve consacrée, aux
dires de notre père, à la dissimulation a priori des activités «
festives » du groupe en question ainsi qu’à couvrir, en aval,
d’éventuels scandales qui pourraient résulter de son existence même et
à étouffer les différentes affaires que ne manqueraient pas
d’occasionner par les agissements qui s’y déroulent.

Les Ogres

Est-ce à dire que ce groupe servirait de cadre à des activités
criminelles ?

Charles-Louis et Diane Roche

En effet, au-delà du problème moral que peut causer l’existence même
d’un tel groupe et sa composition (songez par exemple que notre père,
qui a passé plusieurs décennies à juger les autres et à pérorer, tel
le grand inquisiteur distribuant les leçons de morale, nous a avoué en
avoir été membre actif), il y aurait dans ses activités un fort aspect
criminel, qui va bien au-delà des liens avec la pègre.

Puisqu’il ne serait pas rare que ces soirées dégénèrent pour finir par
déraper complètement, une certaine forme de frénésie faisant
d’ailleurs apparemment partie de leur essence ; et pour ce qui est des
conséquence : certaines soirées s’achèveraient sur un nombre de
participants en vie à leur terme inférieur au nombre initial de
ceux-ci - et cela parfois par accident non anticipé, et d’autres fois
de manière parfaitement préméditée.

Les Ogres

Mais enfin, votre père vous a-t-il décrit plus précisément ce qu’il se
passe, au juste, dans ces mystérieuses soirées si « spéciales » ?

Charles-Louis et Diane Roche

Nous allons d’essayer d’ordonner quelque peu pour vous le fatras
plutôt hétéroclite de ce que nous a livré notre père à ce sujet là,
puisque le catalogue des pratiques mises en œuvre paraît très
éclectique, si bien que ces séances semblent constituer une sorte de
fourre-tout dans lequel tout pervers bien gratiné devrait pouvoir
trouver son bonheur.

Il y a apparemment des sortes de cérémonies animées par un célébrant,
comme s’il s’agissait d’une secte où d’on ne sait trop quel culte.
C’est au cours de ce genre de soirées que sont pratiqués des sortes de
rituels allant du sacrifice d’un animal à l’homicide pur et simple
(c’est en tout cas ce que notre père prétendait avoir vu de ses yeux),
en passant par d’autres joyeusetés telles que la scarification de
l’adepte.

Ce qui nous amène aux aspects les plus sombres des soirées plus «
communes » (moins « solennelles »), où la célébration commence par une
partie fine entre bourgeois au terme de laquelle on en vient à des
choses terriblement plus sérieuses, plus extrêmes, qui ont toutes pour
point commun de tourner autour du thème de la mortification de la
chair.

Notre père nous évoquait entre autres des images de chairs
transpercées, de brûlures de cigarettes ou de personnes attachées pour
une séance de torture - parfois réclamée par un malade consentant et
parfois administrée à une victime involontaire, mais qui n’aura plus
l’occasion d’aller s’en plaindre ultérieurement.

Les Ogres

Comment expliquez-vous, dans ces conditions, que les activités d’un
tel groupe soient restées secrètes à ce jour ?

Charles-Louis et Diane Roche

Tout d’abord par l’extrême prudence qui ne peut qu’animer un groupe
qui sait à quel point ses activités doivent, au-delà même de la simple
discrétion, rester absolument secrètes.

Ainsi notre père nous expliquait-il que les proies du groupe en
question étaient toujours sélectionnées parmi les couches les plus
isolées de la population et les catégories de gens les moins
susceptibles de causer un quelconque émoi ou d’attirer une quelconque
attention en cas de volatilisation pure et simple. Ce qui revient à
dire que, sauf « pêche miraculeuse », nos tortionnaires en col blanc
n’avaient pas grand’chose de plus à se mettre sous la dent que des «
clodos » (c’est une citation de notre père), des prostituées (parfois
mineures, nous a-t-il précisé) et, dans certains cas, des étrangers en
situation irrégulière (y compris des enfants).

Alors même si une telle prédation ne suffit peut-être pas à tout
expliquer à elle seule, il y a probablement un parallèle plus
qu’édifiant à en tirer avec les 190 morts mystérieuses classées à la
va-vite qui ont marqué, rien qu’à Toulouse, les années Alègre. Que
l’on songe, par exemple, à ce que l’on pouvait lire dans la presse au
sujet d’une femme que l’on avait retrouvée, si notre mémoire est
bonne, à la fois ligotée, baillonnée et étranglée. Ce qui n’avait pas
empêché la police de conclure à un suicide contre vents et marées,
malgré toutes les protestations, et pour tout dire contre toute
évidence.

Les Ogres

Avez-vous interrogé votre père sur la question du mobile de tels actes
qui seraient imputables à ce groupe ? En d’autres termes, qu’est-ce
qui pourrait pousser des notables, même nihilistes, à se compromettre
de la sorte dans un réseau spécialisé dans l’organisation périodique
d’actes de barbarie ?

Charles-Louis et Diane Roche

Notre père nous a étalé les principes de base d’une pseudo-philosophie
de bazar censée justifier tous les débordements, qu’il prétendait
d’inspiration Nietzschéenne et qui sous-tendrait tout ce qui se passe
dans ce groupe.

Il y était pêle-mêle question de promesses de dépassement de soi,
d’ascension personnelle au-delà de la condition humaine et de
libération ultime de l’individu par la transgression de tous les
tabous, ainsi, accessoirement, que de jouissance sans limites par la
saturation des sens. Une sorte de culture de l’expérience illimitée et
de la sensation poussée jusqu’à la douleur.

Bref, tout un discours amphigourique visant à banaliser les pratiques
les plus innommables.

Les Ogres

Votre père vous a-t-il appris quoi que ce soit de plus en rapport avec
cette organisation à laquelle il aurait appartenu ?

Charles-Louis et Diane Roche

A vrai dire, « organisation » est un bien grand mot puisque, s’il faut
l’en croire, il se serait plutôt agi d’un groupe qu’il qualifiait
lui-même d’ « informel », d’une sorte de nébuleuse aux contours
relativement flous et dont le seul semblant de structuration était
entièrement basé sur les relations et les liens inter-personnels
unissant chacun des membres à l’un ou plusieurs des autres notables du
groupe, du réseau.

Autant dire que l’admission dans ce cercle très fermé se faisait
uniquement par cooptation et exclusivement sur parrainage ; et que
cette coterie, tout ce qu’il y a de plus officieuse, ne risquait pas
d’être dûment déclarée en préfecture sous une quelconque forme
associative - de même que les syndicats du crime omettent de
s’inscrire au registre du commerce et des sociétés.

Notre père nous avait en outre brièvement raconté que les « séances »
se tenaient dans des lieux variables, des sortes de caves d’immeubles
toulousains ou des environs. A ses dires, certains de ces lieux
étaient équipés de tout l’attirail du parfait petit Torquemada. Il
s’est cependant bien gardé de nous situer plus précisément
l’emplacement exact de ces « lieux réservés ».

Sur un plan plus périphérique, notre stupéfaction fut à son comble
lorsque notre père évoqua devant nous le spectre d’un trafic de videos
illégales s’échangeant sous le manteau à des prix astronomiques et
dont le sujet était l’humiliation bientôt suivie de la torture et de
la mise à mort du premier rôle bien involontaire.

Les Ogres

S’il est vrai que ces différents éléments semblent attester de faits
gravissimes et projeter un jour nouveau sur le contexte dans lequel
s’inscrit le dossier Alègre, et cela d’autant plus à la lumière des
circonstances entourant la mort du magistrat qui vous a fait ces
révélations, qui n’était autre que votre père, il n’apparaît, du moins
à ce stade du raisonnement, que peu d’éléments précis permettant
d’établir un lien direct entre l’affaire Alègre d’une part et les
révélations opérées par votre père d’autre part. Pour préciser notre
question, ce dernier a-t-il été amené à fréquenter des personnes dont
les noms ont été cités dans ce dossier - ce qui, en l’occurrence,
serait particulièrement significatif de son implication dans ce magma
?

Charles-Louis et Diane Roche

Notre père était en effet une relation (au bas mot, en fait un ami) de
2 des principaux protagonistes de cette sombre histoire : d’une part
une personnalité politique de premier plan et d’autre part l’un de ses
collègues magistrats qu’il connaissait depuis l’époque où celui-ci
était, dans la 2ème moitié des années 80 et avant de devenir Substitut
du Procureur à Toulouse, juge d’instruction à Rodez ; tout comme notre
père était aussi, dans le même ressort juridictionnel, l’ami intime de
Kubiec, le Procureur de Millau au début des années 80, d’ailleurs
lui-même natif de Rodez, et qui était par rapport à Pierre Roche un
vieux camarade de promotion de l’Ecole Nationale de la Magistrature -
ainsi l’avait-il invité, à l’époque, au mariage avec notre mère.

Ce n’est, bien entendu, pas par hasard que nous évoquons ce dernier
magistrat, puisque ce Kubiec là se trouve être par ailleurs - comme le
monde est petit - un ami et ancien collègue de juridiction de l’autre
magistrat qui a largement été évoqué en rapport avec l’affaire Alègre
(ce qui lui a d’ailleurs paradoxalement valu une mutation à la Cour de
Cassation), Kubiec et ledit magistrat s’étant connus dans le ressort
d’Agen - où le premier, qui était Substitut Général, exerça sous
l’autorité directe de l’autre, lequel était Procureur Général dans
cette même ville avant d’aller exercer les mêmes fonctions à Toulouse.
Et voilà qu’un peu plus tard, nous retrouvons le même Kubiec Procureur
à Montauban à un moment où son vice-procureur n’est autre que ... le
1er magistrat dont nous avons abordé le cas plus haut, à savoir
l’ancien Substitut du Procureur de Toulouse qui serait en rapport avec
l’affaire Alègre, et qui était l’ami personnel de Pierre Roche.

C’est-à-dire que pour nous résumer, Kubiec a été à la fois un proche
des 2 magistrats dont les noms ont été cités dans l’affaire Alègre,
dont il fut respectivement le subordonné immédiat et le supérieur
immédiat, et cela sur plusieurs années à chaque reprise et chaque fois
dans le Sud-Ouest de la France. Or c’était à la fois un camarade de
promotion et un ami proche de Pierre Roche - lequel Pierre Roche meurt
bizarrement au moment où il lève le voile sur tout un pan ... de cette
même affaire Alègre.

La boucle est bouclée ; et comme le dit le vieil adage, les amis de
mes amis sont mes amis.

Ajoutez à cela que notre père était aussi l’ami personnel d’un autre
magistrat, qui était Substitut Général à Toulouse au début des années
2000, et cela depuis les années 1990, après y avoir d’abord été nommé
1er Substitut en 1989 ; et que le Substitut Général en question, que
notre père avait connu à l’occasion de sa propre affectation à la Cour
d’Appel de Rouen (l’autre étant à ce moment là Juge d’Instruction dans
le ressort du Havre, qui dépend de Rouen), est à la fois le 3ème
magistrat cité dans le dossier Alègre et le subordonné immédiat du
Procureur Général de Toulouse à cette époque - lui aussi dans le même
cas.

Nous pouvons même vous préciser que notre père connaissait dès cette
époque, en plus du bonhomme, la future femme de ce dernier, elle aussi
magistrat exerçant au Havre dans le même azimut temporel - elle devait
finir par y devenir Vice-Présidente. Et c’est donc au Havre que notre
père fit la connaissance de ces 2 futurs époux judiciaires qui
allaient unir leurs trajectoires, y compris sur le plan professionnel,
et se retrouver tous les deux, aux début des années 2000 et depuis les
années 1990, magistrats à Toulouse - lui Substitut Général cité dans
le dossier Alègre et elle d’abord Vice-Président du TGI puis le
rejoignant à la Cour d’Appel en tant que Conseiller. Dans ces
conditions, et si l’on considère ce dernier couple en plus de ce qui a
déjà été dit, comment ne pas convenir qu’il y a décidément trop de
corrélations pour qu’elles puissent un tant soit peu s’expliquer par
une simple série de hasards et autres coïncidences impossibles ?
D’autant que toutes ces informations nous furent directement balancées
en pleine figure par un père aux abois qui avait une vision globale du
puzzle.

Et précisons tout de suite que si, narrée de la sorte, cette étude
comparative de trajectoires dans les rouages du système judiciaire du
Sud-Ouest peut certes paraître, du moins en 1ère approche, quelque peu
absconse, nous tenons à la disposition de toute personne intéressée
ainsi que de la presse un tableau on ne peut plus clair sur les liens
étroits ainsi que les corrélations professionnelles, géographiques et
temporelles unissant les différents magistrats membres de la partie du
réseau de notre père qui est en rapport avec l’affaire Alègre.

D’ailleurs, il semble que l’on pouvait toujours compter sur notre père
pour impliquer ses réseaux personnels dans les affaires les plus
pestilentielles au centre desquelles il se trouvait.

Ainsi n’est-ce pas par hasard que le juge d’instruction qu’il a
dernièrement déchaîné contre ses 2 enfants et leur mère était non
seulement son subalterne direct, juge d’instruction à Mende - ville à
la Maison d’Arrêt de laquelle on retrouve ... Patrice Alègre, qui y
fut quelque temps consigné alors que l’on se gardait obstinément de
dépayser son dossier strictement toulousain ; et ville dépendant de la
Cour d’Appel de Nîmes, à laquelle notre père était Président de
Chambre pendant toute cette période. Ledit juge d’instruction, par
ailleurs spécialisé dans le « muselage » d’association anti-pédophile
dénonçant les complicités judiciaires locales dans la révoltante
affaire du martyre de la petite Kelly, était de plus un ami biterrois
de notre père qui a toujours eu son domicile familial à Béziers -
ville où le juge d’instruction en question a commencé flic avant de se
retrouver maintenant envoyé par sa hiérarchie à Fort-de-France afin de
le « mettre au vert » par rapport à notre affaire et de couper court
aux nombreuses questions que ses activités ces dernières années en
tant que magistrat ne manqueraient pas de soulever.

Dernier exemple, entre mille : les 3 procureurs (pas moins) mobilisés
contre sa famille par notre père dans l’affaire Roche. Puisque l’on y
trouve tout d’abord le Procureur de Mende, qui a diligenté toutes les
poursuites initiales et qui est encore un subalterne de Pierre Roche,
et qui fut, lui aussi, déplacé préalablement à notre procès pour être,
peu après, remplacé ... par une vieille connaissance, comme par
hasard, des protagonistes judiciaires cités dans le dossier Alègre ;
car il faut bien se rendre à l’évidence : le nouveau Procureur de
Mende est de retour en Métropole après une affectation dans les îles
(lui aussi) qui fait suite à un poste de « Substitut placé auprès du
Procureur Général » à Toulouse, occupée depuis la mi-1999 - un poste
qui fit de lui, pendant un certain temps, le subordonné immédiat du
Procureur Général Volff, aux côtés du Substitut Général Jean-Jacques
Ignacio, les 3 étant des supérieurs hiérarchiques au sein du Parquet
de Marc Bourragué, à l’époque encore simple Substitut du Procureur à
Toulouse ; quant au 3ème Procureur mobilisé contre nous, il n’est
autre que le Proc’ d’Avignon - Avignon dépendant là encore de la Cour
d’Appel de Nîmes et ledit Proc’ étant, comme par hasard, un ancien
Proc’ de Béziers, où il avait fait ami-ami avec Pierre Roche, et dont
les différents procureurs se sont toujours uniformément refusés à
engager de quelconques poursuites contre leur cher ami et supérieur
alors que ce dernier s’est à plusieurs reprises rendu coupable à notre
encontre de délits irréfutablement constitués et passibles de prison
pour lesquels les plaintes ont toujours été portées, pour finir
aussitôt à la corbeille à papiers, pour ne pas dire au broyeur.

Bref, c’est le réseau. Le tout cautionné par les plus hautes autorités
puisque Perben s’est même refusé à ne serait-ce que poursuivre (sans
même parler de le sanctionner) un trafic d’influence patent que nous
avions pu lui prouver entre notre père et l’un de ses collègues
montpelliérains, compagnon de promotion de l’ENM et ami de toujours.

Alors, pour en revenir au versant Alègre des réseaux de notre père,
quand vous considérez que ce dernier était l’ami personnel des 2
principales personnalités du monde politique et judiciaire ainsi que
d’un magistrat additionnel qui ont tous les 3 leur nom figurant dans
le dossier, dont le magistrat chez qui Alègre venait prendre l’apéro
(à qui ce même Alègre fut d’ailleurs présente par un ami commun «
connu dans les milieux de la cocaïne toulousaine », comme l’ont révélé
les investigations médiatiques à l’époque), et quand vous constatez à
quel point tout finit par coïncider dans le magma Alègre lorsqu’on le
complète par les pièces du puzzle en rapport avec notre père, qu’il
s’agisse de ses déclarations ou des éléments factuels énoncés plus
haut, il y a de quoi se poser de sérieuses questions. Ajoutez à cela
le fait que Kubiec soit à la fois si proches des 3 protagonistes
judiciaires de ce dossier : nous ne croyons pas au hasard, et voilà
qui défie toutes les probabilités.

Nous ne prétendons bien évidemment pas tout savoir. Et nous ignorons
même si un jour toute la Vérité sera enfin connue. Mais nul doute dans
notre esprit, au vude tous ces éléments, que notre père est, en
quelque sorte le « chaînon manquant » dans l’affaire Alègre, et le fil
sur lequel il faut tirer pour dévider enfin toute cette pelote.

Les Ogres

Il est vrai que tout cela est très troublant. Et l’on imagine le choc
que cela a dû être pour vous, que de recevoir de telles révélations,
qui plus est de la bouche d’un père.

Charles-Louis et Diane Roche

En effet, choqués est bien le mot qui convient.

Et c’est peu de le dire, puisque nous fûmes complètement abasourdis
par la teneur de telles révélations, auxquelles rien n’aurait
décidément pu nous préparer. Mais tout cela n’était rien comparé à
l’état d’agitation et de nervosité qui animait notre père. Celui-ci,
très vieilli, était visiblement terrorisé et en proie à une panique
d’autant plus grande qu’il semblait savoir exactement de qui il
encourrait le courroux et à qui il avait affaire.

D’une extrême méfiance, il nous a d’ailleurs affirmé que ses faits et
gestes étaient surveillées,et qu’il fallait, notamment, se méfier
comme de la peste du téléphone - surtout des téléphones portables qui
servent à pister leurs propriétaires et qui permettraient même
d’écouter ces derniers à leur insu, y compris hors communication.

Les Ogres

Faut-il en déduire que votre père craignait pour sa vie ?

Charles-Louis et Diane Roche

Très clairement, oui. Et il faisait beaucoup plus que prendre les
alarmes, sentant sa fin prochaine arriver.

Chez lui à Béziers, il avait d’ailleurs fait déplacer son bureau à la
cave par crainte de se faire « shooter » par la fenêtre et nous avait
dit travailler désormais à domicile le plus possible sur ses dossiers
ramenés du bureau pour minimiser à la fois ses déplacements et sa
présence dans les locaux judiciaires.

Plus explicitement encore, notre père nous a par avance annoncé sa
mort prochaine comme probable et nous a raconté qu’il avait passé
toute une nuit (une nuit entière) à brûler lui-même (puisque la
poubelle et le broyeur étaient apparemment insuffisants) toutes sortes
de documents, photos comprises, à quelque temps de sa mort - ce qui ne
lui a, semble-t-il, nullement permis de sauver sa tête et a peut-être
même accéléré les choses.

Peu de temps après, cette mort, qui arrangeait par ailleurs les
factions les plus diverses parmi tous les gens qui orbitaient dans la
nébuleuse Roche, le foudroyait subitement et nous ne devions plus
jamais le revoir, pas même mort, puisque son corps fut précipitamment
incinéré derrière notre dos dans les circonstances que l’on sait et
sachant, soit dit en passant, que notre père avait toujours été,
jusque dans ses derniers jours, résolument hostile à l’incinération -
de même avait-il tenu à nous préciser, anticipant apparemment sur les
futurs possibles envisageables, qu’il ne risquait absolument pas de se
suicider et que ses freins étaient parfaitement en état. C’était en
2003 - année que l’actualité judiciaire a passé sous le signe de
Patrice Alègre.

Les Ogres

Même si nul ne peut nier que cela fait maintenant plusieurs années que
vous remuez ciel et terre, et sans vous épargner aucun effort pour
connaître la Vérité sur la mort de votre père, pourquoi avoir tu les
révélations qu’il vous a confié peu avant sa mort, à la fois durant la
période qui a précédé ce décès et aussi a posteriori, jusqu’à
aujourd’hui ?

Charles-Louis et Diane Roche

Tout d’abord à sa demande, puisque notre père, qui avait ses raisons,
nous a lui-même fait jurer de garder tout cela pour nous, insistant
même sur le fait que la divulgation de ces informations pourrait
augmenter les probabilités de concrétisation des menaces qu’il savait
peser sur lui - et il n’était certes pas question pour nous de mettre
un tant soit peu en danger la vie de notre propre père.

Il ajoutait, de plus, comme pour s’assurer que nous n’en parlions
jamais à quiconque que, contrairement à lui, nous ne connaissions pas
ces gens, qu’il les savait capables de tout et que faire état de ce
type de connaissances interdites risquerait fort de nous mener
nous-mêmes à notre propre perte.

Aussi avons-nous, jusqu’à aujourd’hui, tenu la parole que nous avions
donnée à ce père dont nous avions manifestement sous-estimé à quel
point ses craintes étaient fondées. Et nous avons d’autant plus
respecté ce vœu de silence que nous avons jugé n’avoir aucune raison
de nous exposer inutilement du fait que ce magistrat, et non des
moindres, qui plus est concerné au premier chef, nous a lui-même fait
jurer de nous taire, et sachant qu’il avait d’ailleurs des
possibilités immensément supérieures aux nôtres en matière de
mobilisation judiciaire.

Enfin, un dernier motif - mais pas le moindre - est que nous ne
souhaitions pas (et que nous ne souhaitons toujours pas) endosser un
tant soit peu ou reprendre à notre propre compte des déclarations qui
ne sont pas les nôtres, que nous ne lui avons jamais demandé et qui
constituent avant tout un simple témoignage - témoignage qui semble
tout de même présenter toutes les garanties en termes de crédit et de
crédibilité, mais que nous nous sommes contentés de recueillir et
aujourd’hui de rapporter sans qu’il nous soit toutefois possible de
garantir sa véracité totale - même si tout dans le déclenchement
postérieur de l’affaire Alègre semble concourir pour indiquer que ce
témoignage recèle au bas mot une large part de Vérité.

Les Ogres

Aujourd’hui, vous avez décidé de révéler tout cela au grand jour, ce
qui est tout à votre honneur. Mais qu’est-ce qui vous a finalement
convaincu de briser enfin la Loi du Silence ?

Charles-Louis et Diane Roche

Il y a tout d’abord le fait que nous nous sentons nous aussi assez
menacés, et ce d’autant plus que tout le monde finit par savoir, à
notre époque, à quel point un système qui se sait sale, ne fut-ce que
par certains de ses membres, est prêt à toutes les outrances pour
faire taire des gêneurs, même quand ils n’en demandaient pas tant.
D’ailleurs, comme notre père le disait lui-même, la seule chose que
craignent ces gens-là, c’est la Vérité.

Et il semble que cette affaire soit l’occasion qu’attendaient tous les
hommes de bonne volonté de faire enfin œuvre de Salubrité Publique.

Et puis, surtout, sur un plan plus personnel, il a fini par nous
apparaître on ne peut plus clairement, alors que nous aurions d’abord
souhaité, ne serait-ce que pour la mémoire de celui qui reste notre
père, éviter de renverser de la sorte sur la place publique les
poubelles de la République, à quel point il était absolument
indispensable, y compris pour des raisons morales et par respect pour
toutes les victimes, de dévoiler enfin les informations qui nous sont
littéralement tombées dessus si nous voulons avoir une chance de
connaître un jour la Vérité sur la mort de Papa.

Les Ogres

Certes, on saisit que votre père, se repentant, mais un peu tard, de
ses accointances avec ce milieu toulousain ait pu représenter une
menace pour les personnes qu’il a évoquées devant vous, surtout en
étant éventuellement prêt à les dénoncer, en tout cas en
transgressant, ne serait-ce qu’avec vous, le secret pesant sur la
question de leur existence.

Mais on perçoit mal, jusqu’ici, le lien de causalité qui aurait décidé
ces éventuels meurtriers ou leurs commanditaires à passer à l’action.
Pourriez-vous nous éclairer à ce sujet ?

Charles-Louis et Diane Roche

Tout à fait. C’est très simple, et nous allions d’ailleurs y venir.

En fait, notre père serait probablement encore en vie à l’heure
actuelle et n’aurait jamais ressenti le besoin de venir nous déballer
tout cela s’il ne s’était pas trouvé pris dans un enchaînement de
circonstances résultant du fait qu’il s’est de lui-même placé dans une
situation intenable par un certain nombre d’extravagances auxquelles
il s’est livré à partir de l’été 2002 et jusqu’à sa mort en Février
2003.

En effet, celui-ci s’est retrouvé au centre d’une grotesque affaire de
fesses qui n’est, dans tout ce magma, que l’arbre qui cache la forêt
et qui a consisté pour lui à faire publier sur Internet des photos
porno de la prostituée qu’il a dû épouser sur un chantage avant de
déchaîner sous ce prétexte contre sa famille les pires persécutions en
tentant de nous faire porter le chapeau alors que notre innocence est
prouvée (c’est une affaire qui est davantage détaillée sur le site Web
www.affaireroche.com). Et c’est à l’occasion de cette première
affaire, qui fut, en quelque sorte, le grain de sable qui fait
dérailler toute une mécanique, que notre père s’est attiré des
attentions dont il se serait bien passé, et qui semblent avoir causé
sa fin.

Car les sites en question, ayant échappé à son contrôle, et la presse
s’intéressant énormément à cette affaire (il nous a d’ailleurs dit
avoir été « harcelé » téléphoniquement par un grand nombre de
journalistes - tous types de médias confondus - à partir de l’été
2002), notre père a craint d’avoir lui-même causé la ruine de sa
propre carrière et, se repliant sur ses vieux réflexes de
maître-chanteur, il a battu le rappel de ses troupes pour obtenir que
ce scandale ne sorte jamais dans les médias. Ce à quoi il réussit
grâce aux pressions qu’il exerça sur un vieil ami et compagnon de
frasques doté d’une forte influence sur la sphère médiatique en
général et plus particulièrement sur son versant audiovisuel.

Il semblerait, par la suite, que son assassinat, si c’en est bien un,
puisse avoir été causé par la conjonction de 2 mobiles :

- d’une part, cela faisait plusieurs décennies que notre père était,
tel un dragon sur le tas de dossiers, photos et autres documents qu’il
s’était patiemment ménagés - et Dieu sait si le chantage est une arme
à double tranchant qui, si elle peut être source de bénéfices à court
terme, peut se révéler extrêmement nocive à plus long terme pour celui
qui la manie ;

- et d’autre part, le fait qu’il attirait décidément trop
l’attention et qu’il se retrouve placé par ses extravagances en point
de mire d’un grand nombre de journalistes commençant à enquêter autour
de lui et de son passé, et susceptibles de finir par exhumer des
vérités qui dérangent certaines personnes ne pouvait être qu’une
motivation supplémentaire pour leur couper l’herbe sous le pied et
faire place nette par un petit « nettoyage » de l’individu qui pose
problème.

La machine était en train de s’emballer. Et ce magistrat était
clairement le nœud du problème. Autant dire que ses anciens amis - ses
nouveaux ennemis - ont pu être fortement tentés de trancher ce nœud
gordien, sautant à la conclusion que, sans magistrat scandaleux, il
n’y aurait pas de scandale.



Dominique Baudis
Sur TF1 : "Prendre à la gorge la calomnie".



Les Ogres

D’autre part, nous avons cru comprendre que vous êtes en possession
d’un dossier pénal, d’un dossier d’instruction officiel de la Justice
apportant, au moyen des pièces qu’il contient, des éléments
supplémentaires « officialisant » en quelque sorte ce volet Roche de
l’affaire Alègre.

Charles-Louis et Diane Roche

Tout à fait - et le dossier en question n’est autre que celui de
l’affaire Roche (www.affaireroche.com), dans lequel ce magistrat
essaye de faire porter le chapeau à sa famille dans ses propres
manigances de mise en ligne de photos porno de sa 2ème femme.

Outre les 2 pièces officielles évoquant dans ce dossier, quant à la
mort de notre père, un « assassinat », il y a un certain nombre de
pièces supplémentaires évoquant ses liens avec l’affaire Alègre. Et si
ces liens sont évoqués, parfois avec des pincettes, mais en tout cas
comme s’ils étaient plus ou moins déjà connus du rédacteur judiciaire
de chacune des pièces considérées, on peut en conclure qu’ils sont
assez établis pour être parfaitement connus des « sachants », comme si
cela pouvait finir par devenir un lieu commun.

Et puis, au-delà de ces liens qui hantent périodiquement cette
procédure, un sous-ensemble des pièces en question constitue une
petite trame parallèle en rapport, relativement curieuse, dans
laquelle la 2ème femme de notre père prétend avoir reçu un appel
téléphonique tout à fait étrange, émanant d’un mystérieux
interlocuteur la questionnant sur les liens entre Pierre Roche
l’affaire Alègre et l’accusant de savoir qui a tué son mari. Le tout à
l’été 2003, en plein tourbillon médiatique Alègre. Là-dessus, son
avocat fait une demande d’actes visant à l’identification du corbeau
dans laquelle il indique 2 périodes d’appel possibles différentes et
dans laquelle il souligne de lui-même l’intérêt de ces questions,
tenant à rappeler que notre père (dont il était par ailleurs l’ami et
devant lequel il a plaidé durant les 16 années où ce dernier a été en
poste à Nîmes) avait été, dans le passé, en fonction au parquet de
Toulouse.

Le même avocat revient par la suite à la charge pour donner 2 autres
dates différentes des 2 premières. Le tout a donné lieu à Commissions
Rogatoires, réquisitions et à tout un cirque à l’avenant retracé par
une multiplicité de pièces. Et voilà qu’après avoir remué ciel et
terre pour rien, on s’aperçoit que l’appel en question n’apparaît sur
aucun listing téléphonique. D’où il ressort que cet appel fantôme,
inventé de toutes pièces par la 2ème femme de notre père, était en
fait une provocation, qui s’est révélée vaine, visant à essayer de
savoir ce que nous savons sur son implication dans l’affaire Alègre.

D’ailleurs, il semble que la campagne d’acharnement judiciaire et de
persécutions policières dont nous persistons à être victimes,
initialement lancée contre nous au prétexte des sites Web
pornographiques de notre père, a en fait été déchaînée contre nous
parce que l’on redoutait que nous ne rendions publiques ces
informations, que nous ignorions en fait au départ, et dont nous avons
par la suite eu connaissance à cause de tous les remous déjà provoqués
par l’affaire des sites Internet.

Il fut aisé d’établir, dès le débarquement en force dans notre maison
de 5 barbouzes armés de la Brigade de Répression du Banditisme, que
cette affaire idiote de sites Internet n’était qu’un prétexte pour
venir fouiller notre dossier Roche, nous faire subir des
interrogatoires et s’enquérir de ce que nous savions des activités de
notre père au cours des 20 dernières années. Et par la suite, quand
vous voyez que notre dossier a mobilisé en nombre les services de
police, de justice et de gendarmerie les plus divers, et cela que ce
soit au plan régional, national et même international (y compris
INTERPOL dans 4 pays et le FBI américain - preuves papier à l’appui)
et que nous nous trouvons face à un tel déploiement de forces pour une
affaire à la base aussi grotesque, il devient évident que c’était, dès
le départ, un dossier qui en cachait un autre.









Les Ogres

Dernier point, enfin, mais qui est loin d’être le moindre : certains
éléments pointeraient sur une possible implication du Garde des Sceaux
Dominique Perben dans ce « magma Roche ». Qu’avez-vous à déclarer à ce
sujet là ?

Charles-Louis et Diane Roche

Tout d’abord que Dominique Perben est en effet impliqué dans l’affaire
Roche puisque la Chancellerie s’est laissée aller à donner des
garanties écrites d’impunité à notre père, qu’il était apparemment
absolument indispensable de rassurer en pleine panique, avant qu’il ne
commette des extravagances qui n’auraient pas été réparables par la
suite. Mais c’est là une implication qui est bien davantage détaillée
à la rubrique « le ministre impliqué » du site www.affaireroche.com.
Peu de temps après s’être vu signifier ces garanties exceptionnelles
et à notre connaissance inédites, Pierre Roche allait mourir.

Ajoutez à cela que Perben s’est de lui-même impliqué dans le dossier
Alègre par l’interventionnisme dont il a fait preuve, puisqu’il s’est
empressé, après avoir « exfiltré » le Procureur Général Volff,
récompensé de ses bons offices par une « promotion-sanction » (sic) à
la Cour de Cassation, de faire opérer la nomination-parachutage sur
place de Michel Barrau, qui recrée un cocktail détonnant avec l’avocat
de Dominique Baudis, Francis Szpiner - par ailleurs avocat de Chirac
et ... avocat de l’Etat de Djibouti dans la sombre affaire de la «
disparition » du juge ... toulousain Bernard Borrel (note des Ogres :
se reporter, à ce sujet là, à notre précédent article sur l’étrange
parrallélisme que l’on peut établir entre la disparition de Borrel et
celle de Roche). Bref, le même duo infernal que dans l’affaire des HLM
de Paris à l’époque où Michel Barrau, affectueusement surnommé «
l’effaceur » par ses collègues, était Procureur de Créteil en charge
de la plupart des dossiers brûlants pour Jacques Chirac instruits par
le juge Halphen - qui n’a pas hésité à accuser directement ledit
Procureur d’avoir systématiquement fait obstacle à ses investigations
et d’avoir tout simplement fait disparaître les affaires « sur ordre »
dans son livre Sept ans de solitude.

Et sitôt le parachutage de Barrau réalisé, Perben lui donne ordre
d’ouvrir une enquête sur le non-respect du secret de l’instruction
dans cette affaire - en termes moins châtiés, l’ordre du jour est de
couvrir tout ce qui était en train d’éclater par la chape de plomb de
la Loi du Silence et de s’assurer que ce qui doit rester « secret » ne
soit jamais connu du Peuple.

Tout cela fut d’ailleurs publiquement dénoncé par le Député Arnaud
Montebourg, qui n’a pas hésité à écrire directement à Perben pour
l’accuser frontalement de chercher sciemment à étouffer l’affaire
Alègre par ses agissements.

Et pourquoi Perben s’est-il donc tant agité au sujet d’une affaire qui
est censée ne le concerner en rien, dans laquelle la Justice doit
pouvoir faire son travail en toute indépendance, sans
interventionnisme déplacé de la part de la Chancellerie, et dont tout
le monde préférait par ailleurs se tenir à l’écart pour ne pas être
éclaboussé ?

Nous avons peut-être la réponse depuis que nous venons de tomber par
hasard en librairie, dans un livre consacré à l’affaire Alègre, sur le
compte rendu d’une confrontation en date du 12 Mai 2003 -
confrontation à l’occasion de laquelle la prostituée du pseudonyme de
Patricia avait lancé à Patrice Alègre, dans le cabinet du juge
toulousain, un « Et Perben, tu te souviens ? » qui fût fort
curieusement censuré dans le procès-verbal. Tous ces faits son
rapportés par des journalistes qui font autorité, ainsi que par les
avocats qui ont assisté à la séance. Et cette mise en cause
ministérielle, qu’il fallait à tout prix passer sous silence, fit
frémir la Chancellerie, où elle suscita le plus vif « affolement » -
c’est une citation.

Et voilà ce même Perben qui s’expose et se compromet d’une manière on
ne peut plus déraisonnable pour voler au secours du moins défendable
des magistrats pris dans une affaire de fesses qu’il a lui-même lancée
et qui tourne à sa confusion, lequel se trouve au centre d’un volet de
l’affaire Alègre qui était resté encore secret à ce jour, avant de
finir par devenir un nouveau cadavre dans l’affaire en question.

Ce même Perben qui, saisi par de nombreux Parlementaires de
l’Opposition (Députés et Sénateurs confondus) ainsi que par plusieurs
Lettres Ouvertes des 2 enfants du défunt, n’a toujours pas fait le
moindre semblant de réponse plusieurs années après. Pas plus qu’il n’a
été répondu à la Question Ecrite parue au Journal Officiel et posée
par Maxime Gremetz début 2005, et par la suite reposée de manière
prioritaire, dans laquelle celui-ci interpelle le ministre sur le fait
qu’il n’y a tout de même rien d’un tant soit peu normal dans la mort
subite de son magistrat haut-gradé en exercice.

Autant dire que les nouvelles pièces du puzzle, jusqu’ici absentes,
apportées par l’affaire Roche dans le dossier Alègre ne peuvent
qu’être à même de susciter les plus vives interrogations.



Toute l'affaire sur : http://www.affaireroche.com



Lire sur Politique de Vie : Palmarès National des Tribunaux Mafieux -
Grand Concours 2005 - Nominations mars 2005 : Nîmes, Mende,
Montpellier : affaire Pierre Roche - Avec l’aimable contribution du
député communiste Maxime Gremetz - Christian Cotten - 23 mars 2005



Extraits et Phrases-clés (parfois allégées*)

Charles-Louis et Diane Roche rendent publics les aveux, recueillis peu
avant sa mort mystérieuse, de leur père Pierre Roche, ancien Président
de Chambre de Cour d’Appel, et ayant exercé à Toulouse, concernant
l’affaire Alègre.



- Pierre Roche était non seulement un corrompu dans l’exercice de
ses fonctions de magistrat (et cela d’ailleurs dès ses débuts
toulousains) mais encore un pervers sur le plan personnel, grand
amateur de soirées orgiaques entre notables et collectionneur de
photos prises sur le vif lors de ces folles soirées.

- Il nous a parlé d’un groupe secret et relativement informel,
basé dans la ville de Toulouse (où il a exercé), auquel il avait eu le
malheur d’appartenir et dont il semblait impossible de sortir une fois
que l’on avait mis le doigt dans un tel engrenage.

- Ce groupe rassemblait des personnalités de la « bonne société
», haut placées dans différentes sphères : notre père a certes
mentionné le monde judiciaire (où l’on recrutait paraît-il beaucoup,
et pas seulement parmi les magistrats, puisque même certains hauts
dignitaires de la police étaient considérés comme des recrues de
choix)

- étaient aussi concernés des sphères aussi différentes que la
Politique, la Finance ou encore le monde médical, et plus généralement
des gens qui comptent dans les secteurs les plus divers - ainsi y
aurait-il eu, parmi les participants, et pour prendre qu’un dernier
exemple, quelques universitaires.

- il réunit plutôt des notables amateurs de sensations fortes dont
le hobby consiste à mêler, lors de leurs réunions, des pratiques aussi
diverses qu’uniformément dégoûtantes, et où l’on trouve en conjonction
et pêle-mêle la sexualité de groupe, le sado-masochisme,
l’automutilation et la consommation de drogues.

- fonctionnement en réseau, dissimulation a priori des activités «
festives » du groupe en question ainsi que couvrir, en aval,
d’éventuels scandales qui pourraient résulter de son existence même et
à étouffer les différentes affaires que ne manqueraient pas
d’occasionner ces agissements.

- il y aurait dans ses activités un fort aspect criminel, qui va
bien au-delà des liens avec la pègre.

- des soirées dégénèrent pour finir par déraper complètement, une
certaine forme de frénésie faisant d’ailleurs apparemment partie de
leur essence.

- certaines soirées s’achèveraient sur un nombre de participants
en vie à leur terme inférieur au nombre initial de ceux-ci - et cela
parfois par accident non anticipé, et d’autres fois de manière
parfaitement préméditée.

- des sortes de cérémonies animées par un célébrant, comme s’il
s’agissait d’une secte où d’on ne sait trop quel culte.

- des sortes de rituels allant du sacrifice d’un animal à
l’homicide pur et simple, en passant par d’autres joyeusetés telles
que la scarification de l’adepte.

- partie fine entre bourgeois au terme de laquelle on en vient à
tourner autour du thème de la mortification de la chair.

- des chairs transpercées, brûlures de cigarettes ou personnes
attachées pour une séance de torture, parfois réclamée par un malade
consentant et parfois administrée à une victime involontaire.

- les proies du groupe en question étaient toujours sélectionnées
parmi les couches les plus isolées de la population, des « clodos »
(c’est une citation de notre père), des prostituées (parfois mineures,
nous a-t-il précisé) et, dans certains cas, des étrangers en situation
irrégulière (y compris des enfants).

- il y a probablement un parallèle plus qu’édifiant à en tirer
avec les 190 morts mystérieuses classées à la va-vite qui ont marqué,
rien qu’à Toulouse, les années Alègre. par exemple, une femme
retrouvée, ligotée, baillonnée et étranglée. Ce qui n’avait pas
empêché la police de conclure à un suicide.

- une pseudo-philosophie de bazar censée justifier tous les
débordements, d’inspiration Nietzschéenne.

- dépassement de soi, ascension personnelle au-delà de la
condition humaine et libération ultime de l’individu par la
transgression de tous les tabous, ainsi, accessoirement, que
jouissance sans limites par la saturation des sens. Une sorte de
culture de l’expérience illimitée et de la sensation poussée jusqu’à
la douleur.

- les « séances » se tenaient dans des lieux variables, des sortes
de caves d’immeubles toulousains ou des environs. certains de ces
lieux étaient équipés de tout l’attirail du parfait petit Torquemada.

- un trafic de videos illégales s’échangeant sous le manteau à des
prix astronomiques et dont le sujet était l’humiliation bientôt suivie
de la torture et de la mise à mort

- Pierre Roche était un ami de 2 des principaux protagonistes de
l’affaire Alègre : d’une part une personnalité politique de premier
plan (ndlr : Dominique Baudis ?) et d’autre part l’un de ses collègues
magistrats (ndlr : Marc Bourragué ?).

- c’est le réseau. Le tout cautionné par les plus hautes autorités
puisque Perben s’est même refusé à ne serait-ce que poursuivre (sans
même parler de le sanctionner) un trafic d’influence patent que nous
avions pu lui prouver entre notre père et l’un de ses collègues
montpelliérains, compagnon de promotion de l’ENM et ami de toujours
(ndlr : Kubiec).

- notre père était l’ami personnel des 2 principales personnalités
du monde politique et judiciaire (ndlr Dominique Perben ? Dominique
Baudis ?) ainsi que d’un magistrat additionnel (ndlr Marc Bourragué ?)
qui ont tous les 3 leur nom figurant dans le dossier (ndlr : Alègre),
dont le magistrat chez qui Alègre venait prendre l’apéro (ndlr :
Gilles Bivi) (à qui ce même Alègre fut d’ailleurs présente par un ami
commun « connu dans les milieux de la cocaïne toulousaine », comme
l’ont révélé les investigations médiatiques à l’époque),

- le fait que Kubiec soit à la fois si proches des 3 protagonistes
judiciaires de ce dossier (ndlr : Alègre) : nous ne croyons pas au
hasard, et voilà qui défie toutes les probabilités.

- notre père est, en quelque sorte le « chaînon manquant » dans
l’affaire Alègre, et le fil sur lequel il faut tirer pour dévider
enfin toute cette pelote.

- notre père les savait capables de tout et faire état de ce type
de connaissances interdites risquerait fort de nous mener nous-mêmes à
notre propre perte.

- nous ne souhaitions pas endosser un tant soit peu ou reprendre à
notre propre compte des déclarations qui ne sont pas les nôtres, que
nous ne lui avons jamais demandé et qui constituent avant tout un
simple témoignage

- témoignage que nous nous sommes contentés de recueillir et
aujourd’hui de rapporter sans qu’il nous soit toutefois possible de
garantir sa véracité totale

- nous nous sentons nous aussi assez menacés

- nous aurions d’abord souhaité, éviter de renverser de la sorte
sur la place publique les poubelles de la République

- il était absolument indispensable de dévoiler les informations
... si nous voulons avoir une chance de connaître un jour la Vérité

- faire publier sur Internet des photos porno de la prostituée
qu’il a dû épouser sur un chantage ... le grain de sable qui fait
dérailler toute une mécanique, notre père s’est attiré des attentions
... qui semblent avoir causé sa fin.

- il a battu le rappel de ses troupes pour obtenir que ce scandale
ne sorte jamais dans les médias. Ce à quoi il réussit grâce aux
pressions qu’il exerça sur un vieil ami et compagnon de frasques doté
d’une forte influence sur la sphère médiatique en général et plus
particulièrement sur son versant audiovisuel. (ndlr : Dominique Baudis
???)

- la campagne d’acharnement judiciaire et de persécutions
policières dont nous persistons à être victimes a été déchaînée contre
nous parce que l’on redoutait que nous ne rendions publiques ces
informations, que nous ignorions en fait au départ, et dont nous avons
par la suite eu connaissance à cause de tous les remous déjà provoqués
par l’affaire des sites Internet.

- notre dossier a mobilisé en nombre les services de police, de
justice et de gendarmerie les plus divers, et cela que ce soit au plan
régional, national et même international (y compris INTERPOL dans 4
pays et le FBI américain - preuves papier à l’appui)

- un dossier qui en cachait un autre.

- Dominique Perben est impliqué dans l’affaire Roche puisque la
Chancellerie s’est laissée aller à donner des garanties écrites
d’impunité à notre père

- Peu de temps après s’être vu signifier ces garanties
exceptionnelles et à notre connaissance inédites, Pierre Roche allait
mourir.

- Perben s’est empressé, après avoir « exfiltré » le Procureur
Général Volff, récompensé de ses bons offices par une «
promotion-sanction » (sic) à la Cour de Cassation, de faire opérer la
nomination-parachutage sur place de Michel Barrau, qui recrée un
cocktail détonnant avec l’avocat de Dominique Baudis, Francis Szpiner
- par ailleurs avocat de Chirac et ... avocat de l’État de Djibouti
dans la sombre affaire de la « disparition » du juge... toulousain
Bernard Borrel. - Bref, le même duo infernal que dans l’affaire des
HLM de Paris à l’époque où Michel Barrau, affectueusement surnommé «
l’effaceur » par ses collègues, était Procureur de Créteil en charge
de la plupart des dossiers brûlants pour Jacques Chirac instruits par
le juge Halphen - qui n’a pas hésité à accuser directement ledit
Procureur d’avoir systématiquement fait obstacle à ses investigations
et d’avoir tout simplement fait disparaître les affaires « sur ordre »
dans son livre Sept ans de solitude.

- Et sitôt le parachutage de Barrau réalisé, Perben lui donne
ordre d’ouvrir une enquête sur le non-respect du secret de
l’instruction dans cette affaire - en termes moins châtiés, de couvrir
tout ce qui était en train d’éclater

- Arnaud Montebourg n’a pas hésité à écrire directement à Perben
pour l’accuser de chercher sciemment à étouffer l’affaire Alègre

- pourquoi Perben s’est-il donc tant agité au sujet d’une affaire
qui est censée ne le concerner en rien

- dans un livre consacré à l’affaire Alègre, le compte rendu d’une
confrontation en date du 12 Mai 2003 - confrontation à l’occasion de
laquelle la prostituée du pseudonyme de Patricia avait lancé à Patrice
Alègre, dans le cabinet du juge toulousain, un « Et Perben, tu te
souviens ? » qui fût fort curieusement censuré dans le procès-verbal.

- Perben s’expose et se compromet d’une manière on ne peut plus
déraisonnable pour voler au secours du moins défendable des magistrats

- Perben saisi par de nombreux Parlementaires de l’Opposition
(Députés et Sénateurs confondus) ainsi que par plusieurs Lettres
Ouvertes des 2 enfants du défunt, n’a toujours pas fait le moindre
semblant de réponse plusieurs années après. Pas plus qu’il n’a été
répondu à la Question Ecrite parue au Journal Officiel et posée par
Maxime Gremetz début 2005, et par la suite reposée de manière
prioritaire, dans laquelle celui-ci interpelle le ministre sur le fait
qu’il n’y a tout de même rien d’un tant soit peu normal dans la mort
subite de son magistrat haut-gradé en exercice.

* Le texte complet est la seule référence à considérer, ces
extraits sont justes indicatifs, merci.



Article extrait du site Les Ogres



Toute l'affaire sur : http://www.affaireroche.com
jfc
2006-03-12 10:24:59 UTC
Permalink
Post by Quintal
je cite pour éducation...ce genre de truc mérite d'être diffusé..
c'est tellement crucial et méconnu à la fois
http://www.politiquedevie.net/Justice/PierreRoche.htm
encore !!!

Diffamation et rediffamation, bêtise sans nom, surtout de la haine, une
profonde haine, une haine sans borne contre les puissants . Des
puissants "forcement coupables" parce que "puissants" . "j'ai ici, dans
cette enveloppe, les noms des coupables que la police et les NOTABLES
protègent" ! s'était écrié maitre Collard dans l'affaire du cimetière
de Carpentras " on sait aujourd'hui que l'enveloppe était vide et que
les coupables étaient 3 ou 4 minables...

A lire les forums on pourrait croire que seuls les puissants mentent,
manipulent etc... que ne se mefie t-on pas des petits et des sans-grade
comme Christian Cotten (lien cité) Meyssan et tant d'autres siphonés,
extrémistes du protestataire, tous autant capables de mentir, de
manipuler leur monde, de nuire, de lancer les plus ABOMINABLES FAUSSES
RUMEURS que n'importe quelle organisation...

Avalés, broyés par des médias en quête de chair fraîche, anonymes ou
célèbres, ils sont jetés en pâture à l'opinion publique et à ses fantasmes.
http://www.marianne-en-ligne.fr/archives/e-docs/00/00/1D/99/document_article_marianne.phtml
Quintal
2006-03-21 20:15:57 UTC
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Post by jfc
Post by Quintal
je cite pour éducation...ce genre de truc mérite d'être diffusé..
c'est tellement crucial et méconnu à la fois
http://www.politiquedevie.net/Justice/PierreRoche.htm
encore !!!
Diffamation et rediffamation, bêtise sans nom, surtout de la haine, une
profonde haine, une haine sans borne contre les puissants . Des
puissants "forcement coupables" parce que "puissants" . "j'ai ici, dans
cette enveloppe, les noms des coupables que la police et les NOTABLES
protègent" ! s'était écrié maitre Collard dans l'affaire du cimetière
de Carpentras " on sait aujourd'hui que l'enveloppe était vide et que
les coupables étaient 3 ou 4 minables...
A lire les forums on pourrait croire que seuls les puissants mentent,
manipulent etc... que ne se mefie t-on pas des petits et des sans-grade
comme Christian Cotten (lien cité) Meyssan et tant d'autres siphonés,
extrémistes du protestataire, tous autant capables de mentir, de
manipuler leur monde, de nuire, de lancer les plus ABOMINABLES FAUSSES
RUMEURS que n'importe quelle organisation...
Avalés, broyés par des médias en quête de chair fraîche, anonymes ou
célèbres, ils sont jetés en pâture à l'opinion publique et à ses fantasmes.
http://www.marianne-en-ligne.fr/archives/e-docs/00/00/1D/99/document_article_marianne.phtml
allo?
il s'agit du témoignages de deux enfants à propos de leur père.

ça va le délire?

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